Est-ce que vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez pris la décision de lâcher prise ?
Où vous vous êtes dit "c'est pas si grave".
Je vais vous raconter la mienne. C'était il y a deux semaines.
J'ai l'impression d'avoir la tête un peu partout en ce moment. Je me sens plutôt fatiguée et submergée, il est temps que je prenne des vacances (et puis, il doit y avoir une histoire de cycles là-dedans aussi !)
Ce temps automnal qui traîne sur la Lorraine (et ailleurs aussi) en plein mois de juillet n'arrange rien !
Ca doit sûrement vous arriver aussi... Tôt le matin, quand les enfants sont déjà levés aux aurores, que la nuit a été bien pourrie... Vous aussi, vous vous dites "vivement l'heure de la sieste" ??
J'avais donc passé ma matinée à me dire "vivement l'heure de la sieste".
Enfin, le moment tant attendu, le Saint Graal du dimanche seule avec les enfant était arrivé : je couche mes petites amours que j'aime tant mais que je suis contente de laisser une heure ou deux pour souffler...
Et bien je vous le donne en mille !
Raté !
L'une a réveillé l'autre et vice-versa... Une cacophonie inimaginable... Et une maman qui vire au vert.
Voilà donc la sieste des filles plus qu'expédiée.
Pourtant, j'aurais eu, moi aussi, l'envie d'une bonne sieste, et elle n'aurait pas été écourtée, celle-là...
Généralement, je sais rebondir assez vite en proposant une activité, une solution de secours qui va les occuper... Là je séchais. J'étais vidée, les épaules à égalité avec les paupières : beaucoup trop lourdes.
Je rêvais d'un petit temps calme.
Un petit moment pour moi, juste où je pourrais me recharger, même quelques minutes.
On a goûté et j'ai proposé aux filles d'aller dehors.
Mais je les entendais se chamailler, crier, et elles revenaient chacune leur tour me demander leur soutien dans leurs conflits.
"Et moi je veux le vélo - non c'est le mien - ah alors je prends la trottinette - mais non en fait je la veuuuuux...." interminable.
Dites moi que vous connaissez ça aussi ?
Intérieurement, j'appelais l'Univers à l'aide.
Juste un petit coup de pouce, pas grand chose.
Et puis, il y a eu cet instant où tout a basculé.
Ce moment qui a tout changé.
L'Univers a dû m'entendre.
Il s'est mis à pleuvoir.
A première vue, rien de réjouissant. Il y en a mare ! Quand même, on est le 4 juillet et il pleut encore à longueur de journées !
"Les filles, rentrez, il pleut".
Mais elles ne m'ont pas écoutée (quelle surprise !)
Au lieu de rentrer... elles se sont mises à courir.
Toutes les deux. D'un même élan.
Les querelles étaient terminées.
Les conflits s'étaient envolés.
Les deux sœurs couraient ensemble sous la pluie.
Et s'amusaient à braver, complices, la demande de leur maman.
Elles ne voulaient pas rentrer. Elles voulaient profiter de ce moment, qui leur était habituellement refusé.
Courir sous la pluie.
Avoir la sensation de l'eau qui s'infiltre dans les vêtements.
Ouvrir la bouche pour en avaler...
Elles profitaient, sautaient, jouaient.
Alors, j'ai pris la meilleure décision de ma semaine.
A la place de vouloir passer en force, j'ai eu une idée tellement plus réjouissante, pour elles comme pour moi !
J'ai décidé de les laisser.
Et de retourner manger mon goûter tranquillement.
J'ai profité d'un chouette quart d'heure, à savourer un bon cacao et des cookies faits maison sur le canapé, pendant que j'entendais mes deux demoiselles s'amuser comme des folles.
Lâcher prise.
Ça m'a fait un bien fou.
Et à elles aussi, en fait.
Oui, elles étaient trempées. Mais ce n'était pas si grave. L'essentiel était ailleurs : elles passaient un super moment ensemble.
Elles étaient déchaînées, insouciantes et heureuses.
Et finalement, ce genre de petits moments ne sont-ils pas nos bonheurs quotidiens ? Ceux dont on ne profite souvent pas assez ? Ceux que l'on a parfois du mal à s'autoriser ?
De mon côté, je n'avais pas couru sous la pluie, mais j'étais bien plus détendue et sereine pour affronter le reste de la journée.
Il ne m'avait fallu qu'un quart d'heure de pause.
Mais pas seulement.
Les voir profiter, rigoler, courir et s'amuser à deux m'a permis de voir à quel point ces petits riens sont importants.
Nous avons enchaîné avec un bon bain pour les réchauffer, et la fin de journée a été plutôt calme (excepté les pleurs à chaude larme à 21 heures pour "Mamaaaaaaaaaan, y a une mouche dans ma chaaaaammmmbre"!)
La conclusion de ce quart d'heure...
C'est qu'on peut se permettre, de temps en temps de lâcher prise.
Et même, j'irais plus loin en disant : on doit se l’autoriser.
Pour nous-mêmes et pour nos enfants.
C'est presque une question de survie !
Tant qu'il n'y a rien de dangereux, accordons-leur des petits plaisirs comme ça.
Courir sous la pluie,
Sauter dans les flaques,
Jouer dans la terre,
Sauter sur le lit,
Ramasser des escargots...
Ça paraît anodin. Mais ce sont ces bonheurs qui méritent d'être vécus par nos loulous.
Ils s'en souviendront plus tard. Ils nous en remercieront.
On aura peut-être fait un peu plus de machines à laver que prévu...
Mais on sera contents d'avoir réussi à lâcher prise pour eux, et pour nous-même.
Ces petits bonheurs sont de l'or en barre. Savourons-les autant que ces délicieux cookies (d'ailleurs, je pourrai vous donner la recette, elle est TE-RRIBLE !)
Et vous, c'est quoi la dernière chose sur laquelle vous avez lâché prise ?
Je vous souhaite un bel été et à bientôt !
Nathalie
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